Philippe
Capart

[contacté par Wouter Porteman]
Albums de Philippe Capart (1973, Belgique):
Morris, Franquin, Peyo et le Dessin Animé (co-auteur avec Erwin Dejasse, Éditions de l'An 2).
Qu'est-ce qui rend Franquin si extraordinaire ?
La générosité et la sincerité de son travail.
Comment avez-vous fait connaissance avec Franquin ou ses albums ? Quels sont votre premiers souvenirs de lui ? Avez-vous eu des contacts personnels ?
Via le journal Spirou dans un désordre de fascicule et de recueils complets.
Je n'ai pas eu de contacts personels avec l'auteur.
Quel(le) est votre album, aventure, gag ou personnage préférée de Franquin et pourquoi ?
J'aime le gag de Gaston où il fustige les maquettes nazies et révèle à la rédaction l'usage des stukas. Franquin s'exprime directement au sein du journal et nous livre un gag extra-ordinaire. Plutôt que les albums, je préfère Franquin au sein de l'univers rédactionnel de Spirou ou du Trombone.
Franquin a-t-il influencé quelque part votre style, votre manière de travailler ?
Enormément. Son travail reste pour moi un model à suivre, pas dans la forme mais dans le fond, dans l'energie, sa gratuité, le plaisir de dessiner.
Quel est selon vous l'impact de Franquin au monde de BD présent ?
Il a inspiré et continue d'inspirer des milliers de lecteurs devenus parfois auteurs. Franquin avait le génie de donner vie à des images fixes, ces images resteront toujours aussi vivantes que lorsqu'il les a posées.