Michel
Weyland

[contacté par Wouter Porteman]
Albums de Michel Weyland (1947, Belgique) :
Aria (tome 3 co-scénario de Jean-Luc Vernal, 28 albums, Lombard jusqu'à tome 15 + collection Spotlight, Dupuis) Yvanaëlle: La dame de Mordorez (collection Histoires et Légendes, Lombard).

Site web : users.belgacom.net/aria27
Qu'est-ce qui rend Franquin si extraordinaire ?
Son perfectionnisme dans son délire créatif, mais aussi son graphisme viscéral, spontané, et non intellectualisé.
Comment avez-vous fait connaissance avec Franquin ou ses albums ? Quels sont votre premiers souvenirs de lui ? Avez-vous eu des contacts personnels ?
J'ai découvert son œuvre dans les années 60 déjà, et je l'ai rencontré lors d'une de ses visites à l'Institut Saint Luc en 1967 ou 1968, alors que j'y terminais mes humanités en arts plastiques. J'ai été séduit par sa simplicité et sa chaleur humaine.
Quel(le) est votre album, aventure, gag ou personnage préférée de Franquin et pourquoi ?
J'aime tout chez Franquin, mais principalement le chat de Gaston et ses Idées Noires.
Franquin a-t-il influencé quelque part votre style, votre manière de travailler ?
Oui, par son dessin tordu et ombré. Il m'a fait découvrir le clair-obscur au niveau du trait ; chose essentielle si on veut donner vie au dessin. Ici, la « ligne claire » fait place à « la ligne de vie », celle qui a une âme.
Quel est selon vous l'impact de Franquin au monde de BD présent ?
Énorme. Presque toute la BD humoristique garde encore son empreinte. Mais qui, de nos jours, connaît vraiment l'œuvre de Franquin ? Ou celle de Rembrandt ?