|
Bonjour
Merci de votre proposition. Mais je crains que ma participation
ne vous déçoive.
En effet, je n'ai pour ma part, vraiment lu Franquin que très
tardivement, alors que j'étais déjà engagé
dans mon activité d'auteur. J'ai été
nourri à d'autres influences, celle de Vaillant
et des petits formats de gare dans l'enfance, puis Pilote
(très peu) et surtout Charlie Mensuel. Pas
de Spirou, ni de Tintin.
Ce qui fait que je suis bien embêté pour répondre
à vos questions. La seule chose que je puis vous dire,
très sincèrement, c'est le choc qu'a été
pour moi la découverte "professionnelle"
de l'extraordinaire vitalité du trait de Franquin,
et la manière qu'il avait de la mettre au service de
la captation du mouvement, ce qui est, convenons-en, la quadrature
du cercle en bandes dessinées. Il n'est, pour s'en
convaincre, de constater les légions de personnage
nourris avec des manches à balai qui hantent les pages
de l'écrasante majorité des albums de bandes
dessinées.
Pour le reste, je pourrais y répondre, mais en posant
sur le travail de Franquin, un regard froid à la manière
d'un théoricien. Ce dont on a rien à foutre,
ici en tout cas.
Bien à vous
Baru
PS : Ah oui, aussi, Franquin m'a fait hurler de rire. |
|
|
|
